Essai du prototype Toyota C-HR+ FWD 77 kWh : Entre la grande C-HR et la compacte bZ4X, quel choix privilégier ?

Design et dimensions : l’identité stylistique du Toyota C-HR+ face à la bZ4X

Le Toyota C-HR+ s’inscrit dans la lignée des SUV compacts électriques, incarnant une évolution audacieuse au sein de la gamme Toyota. Son identité visuelle provient clairement de la famille C-HR avec ses lignes de coupé dynamiques qui ne sont pas sans rappeler le SUV original. Toutefois, à y regarder de plus près, ce prototype de 2025 affirme sa propre personnalité esthétique.

Son empattement mesure 2,75 mètres, soit 11 cm de plus que la version hybride classique du C-HR. Cette augmentation engendre un habitacle plus spacieux mais également un porte-à-faux arrière plus allongé, conférant une silhouette plus élégante et moins ramassée. Le profil général reste fluide, mais les détails comme le petit becquet du hayon – inspiré subtilement de la Porsche 911 – offrent une touche de sportivité tout en optimisant le coefficient aérodynamique de 0,26. Ce dernier point est capital pour maximiser l’efficacité énergétique face à ses concurrents européens et asiatiques.

• 🎨 Lignes coupé affirmées, héritées mais revisitées
• 📏 Empattement étiré pour plus d’espace intérieur
• 🌬️ Aérodynamisme soigné avec un Cx de 0,26
• 🛡️ La ressemblance technique avec le Subaru Uncharted brouille un peu la carte, mais c’est surtout une histoire de badge et de concessions 🤝

Le choix de ce design compact pour un SUV électrique n’est pas anodin. Il vise à séduire ceux qui cherchent une alternative plus moderne et sobre dans l’univers électrique, sans basculer dans la gigantisme parfois observé chez certains concurrents. Par rapport à la bZ4X, le C-HR+ est moins imposant et donc potentiellement plus agile en milieu urbain, un atout qui parlera aux citadins et amateurs de conduite précise. Ce positionnement, ni trop grand ni trop petit, le met en concurrence frontale avec d’autres modèles emblématiques comme le Peugeot 3008, qui présente justement certains défauts à éviter en 2025, comme analysé sur Chanoine.fr.

Dans l’ensemble, cette approche stylistique et dimensionnelle montre que Toyota entend bien proposer un modèle qui s’adresse à ceux qui aiment le style sans concession, mais aussi qui ne veulent pas sacrifier la praticité. La comparaison avec la bZ4X, plus massifiée, pousse à privilégier un design plus dynamique et en phase avec les tendances actuelles.

Intérieur et praticité : un habitacle qui concilie modernité et limitations

Le Toyota C-HR+ emprunte clairement à la bZ4X son planche de bord, avec un écran tactile central de 14 pouces et un combiné d’instruments numérique de 7 pouces placé en hauteur. Cette disposition vise à maximiser la lisibilité, mais nécessite une certaine adaptation du conducteur, notamment une bonne position du siège pour bien voir au-dessus du volant, qui reste de taille classique. Un détail qui irritera peut-être les amateurs de petits volants sportifs, tel que cités dans certains essais comparatifs comme sur Chanoine.fr.

Sur la qualité des matériaux, Toyota joue la carte du raffinement dans les finitions supérieures. On trouve des plastiques doux et des revêtements façon suédine qui confèrent une ambiance cosy à bord. Malheureusement, cet effort s’arrête assez vite puisque des pièces en plastique dur se font sentir dans la partie basse de la planche de bord et à l’arrière. Ce contraste s’avère un poil décevant pour un modèle censé taper dans le premium léger. Nous soulignons également une bizarrerie : la disparition de la boîte à gants, dûe au positionnement particulier de l’airbag passager. Bien qu’on puisse admirer la démarche de Toyota, ce choix pratique laisse perplexe surtout pour les conducteurs habitués aux SUV compacts avec plus de rangements.

• 🖥️ Écran tactile 14’’ et combiné numérique 7’’, très lisibles mais prenant de la place visuelle
• 🛋️ Finitions soignées avec suédine et plastiques doux
• 📦 Manque de rangements : pas de boîte à gants, et places limitées
• 🪑 Confort arrière amélioré : deux adultes peuvent s’y installer confortablement (jusqu’à 1,80 m)
• 🔌 Absence de frunk : câbles de recharge stockés sous plancher double

Côté coffre, le volume de 416 litres est dans la moyenne, mais la forme en pente du hayon réduit notablement la capacité de chargement utile, en particulier en hauteur. Ceux qui transportent régulièrement charges volumineuses ou matos de sport devront s’adapter. Heureusement, le double plancher permet d’organiser l’espace utile, même s’il entraîne une perte de volume. Pour comparer, certains modèles concurrents, comme le Volvo C40, souffrent quant à eux d’autres travers régulièrement soumis à critique, comme détaillé sur Chanoine.fr.

Performances et motorisations : quel moteur choisir entre FWD et AWD ?

Trois versions du Toyota C-HR+ composent la gamme en 2025. Elles combinent deux choix de batterie et différentes architectures de motorisation. Au bas de la pyramide, on trouve une version traction avant (FWD) avec une batterie de 57,7 kWh et une puissance modeste, de 167 chevaux. Cette configuration offre une autonomie respectable de 456 km en cycle WLTP, idéale pour les conducteurs urbains ou ceux privilégiant l’efficacité énergétique.

Ensuite, la version intermédiaire augmente la puissance à 224 chevaux tout en conservant la traction avant, équipée d’une batterie plus généreuse de 77 kWh. Elle dépasse l’impressionnante barre des 600 km d’autonomie (609 km pour être précis), combinant ainsi autonomie maximale et performances suffisantes pour un usage quotidien polyvalent.

Enfin, le summum de la gamme se profile avec la version à transmission intégrale (AWD). Cette déclinaison embarque un moteur supplémentaire à l’arrière, pour un total de 343 chevaux et une accélération punchy : 0 à 100 km/h en seulement 5,2 secondes. Certes, ce bolide reste encore un SUV compact, mais on sent la fougue sportive qui devrait ravir les amateurs de sensations fortes. Cette puissance supplémentaire se paie toutefois en consommation, sans pour autant rendre le C-HR+ gourmand, puisqu’on note environ 14,6 kWh/100 km sur route mixte en version AWD – des chiffres solides pour ce segment.

• ⚡ Trois motorisations distinctes, adaptées à différents usages
• 🔋 Batteries pack de 57,7 kWh et 77 kWh pour optimiser autonomie et puissance
• 🚀 Performance AWD : 343 ch et 5,2 s au 0-100, l’esprit d’un SUV compact sportif
• 🌍 Consommation maîtrisée malgré la puissance accrue (autour de 14,6 kWh/100 km)
• 👀 Découvrez pourquoi le RAV4 ne fait plus l’unanimité en 2025, un rival à considérer sérieusement, sur Chanoine.fr

Ce panel laisse le client face à un choix relevant de priorités : préférez-vous l’économie et l’autonomie avec la version FWD 77 kWh ou la fougue combinée à la transmission intégrale. Notons que la traction avant fait usage d’une puissance suffisante pour un usage classique, y compris sur des routes sinueuses, grâce à une direction précise et un comportement rigoureux, confirmant le retour en force de Toyota dans le segment électrique, longtemps boudé après le bZ4X. Ce positionnement mérite un détour par les essais détaillés, notamment en comparaison aux autres choix du segment comme le Peugeot 3008 hybride qui déçoit parfois (Chanoine.fr).

Batterie et recharge : un équilibre technique entre autonomie et praticité

En matière de batteries, Toyota propose un duo efficace mais sans révolution technique, privilégiant la simplicité et la robustesse éprouvée. La batterie principale de 77 kWh, associée à la version FWD la plus puissante ou à l’AWD, offre jusqu’à 609 km d’autonomie WLTP sur la version traction simple moteur. Ce record place le C-HR+ dans la catégorie des SUV électriques compacts les mieux dotés, sans tomber dans la démesure.

L’expérience utilisateur est renforcée par une capacité de recharge correcte : jusqu’à 150 kW en courant continu permettant de récupérer rapidement de la charge lors des pauses, et une charge AC pouvant monter à 22 kW sur les versions supérieures avec un chargeur embarqué optimisé. Ce dernier détail est particulièrement pratique pour ceux qui disposent d’un accès régulier à des bornes de recharge plus puissantes.

• 🔋 Batteries NMC de 57,7 et 77 kWh pour combiner autonomie et performances
• ⚡ Recharge rapide DC jusqu’à 150 kW pour une pause charge efficace
• 🔌 Charge AC jusqu’à 22 kW en versions haut de gamme
• 💰 Refus d’une architecture 800 V jugée trop coûteuse, par souci de prix raisonnable
• 🔄 Rejet des cellules LFP au profit des batteries NMC, la technologie reste la même que sur le bZ4X

Les choix de Toyota montrent une stratégie « multi-pathway » qui n’oublie pas la maîtrise des coûts tout en offrant une expérience solide, face à la montée en puissance de concurrentes comme la Mitsubishi Eclipse Cross électrique ou les prochains SUV compacts premium. Toyota cherche ainsi à éviter les produits qui peuvent décevoir par leur coût ou des compromis trop nombreux, à l’image du Aygo X Hybrid 2026 qui mise sur l’hybride abordable.

Comportement routier et confort : l’expertise Toyota dans le segment électrique

L’arrivée du C-HR+ sur la plateforme e-TNGA, déjà éprouvée avec la bZ4X, offre aux ingénieurs Toyota une base robuste et dynamique. La batterie intégrée au plancher augmente la rigidité structurelle de 30%, abaissant simultanément le centre de gravité de 65 mm, poussant le compromis entre tenue de route et confort classique à un niveau élevé. La garde au sol reste respectable avec 185 mm, idéale pour celui qui souhaite un SUV compact capable d’affronter des chemins légers sans risquer la casse.

Le système de suspension est un mariage intelligent entre l’avant pseudo McPherson et l’arrière multibras, associée à une direction plus directe. Le résultat est un comportement routier des plus plaisants — agile, précis, tout en restant accessible au quotidien. Rouler avec un C-HR+ s’apparente à une expérience fluide, sans la mollesse souvent rencontrée sur d’autres SUV électriques du segment, notamment ceux qui s’avèrent trop gonflés ou lourds.

• 🔧 Plateforme e-TNGA partagée avec la bZ4X
• 🪝 Batterie au plancher : rigidité accrue et centre de gravité abaissé
• ↔️ Suspension avant pseudo McPherson / arrière multibras pour un bon compromis confort/tenue de route
• 🔇 Isolation phonique remarquable, atténuant très bien les bruits de roulement et moteurs
• 🛣️ Comportement vif et rassurant, adapté aux routes urbaines et périurbaines

Confortablement, Toyota ne fait pas de compromis. La suspension ferme mais jamais cassante assure une tenue de route dynamique sans secousse, ce qui se ressent particulièrement dans la conduite sur longues distances ou routes dégradées. Les conducteurs sensibles au raffinement apprécieront aussi l’insonorisation très au-dessus de la moyenne dans cette catégorie.

Prix, garanties et positionnement face aux rivaux du segment SUV électrique compact

À l’heure où Toyota garde encore secrète la grille tarifaire définitive du C-HR+, on peut raisonnablement extrapoler à partir du positionnement du bZ4X qui a marqué les débuts électriques de la marque sur ce segment. Le C-HR+ s’annonce plus cher, en accord avec son habillage plus premium et une offre technique plus aboutie. Un élément non négligeable dans ce contexte est la remarquable garantie proposée par Toyota : 10 ans ou un million de kilomètres sur la batterie, une des meilleures assurances du marché.

Cette garantie longue durée témoigne de la confiance que le constructeur japonais met dans la durabilité et la robustesse de sa technologie électrique, jouant clairement l’atout de la fiabilité, un critère clé pour qui souhaite investir dans un SUV électrique compact sans mauvaises surprises. Cette durabilité se démarque particulièrement face à des concurrents européens ou asiatiques, dont certains se sont montrés moins convaincants ces dernières années, comme l’Audi Q3 Sportback (2025) ou les récents modèles Peugeot 3008 hybrides (voir détail sur Chanoine.fr).

• 💶 Tarification attendue supérieure au bZ4X, alignée sur segment premium compact
• 🛡️ Garantie batterie 10 ans / 1 million km, gage de sérénité
• 🛠️ Entretien Toyota réputé avec réseau efficace
• 🛎️ Positionnement face à Audi Q3, Mitsubishi Eclipse Cross ou Volvo C40, en quête d’une fiabilité supérieure
• 🔍 Pour un aperçu sur le positionnement Toyota hybride urbain, le succès de la Prius et la Prius C-HR restent des références à ne pas oublier (Chanoine.fr)

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