Un amour russe : le Lada Azimut se mesure au Dacia Duster
Du fin fond de la Russie, AvtoVAZ lance une véritable bombe dans le segment des SUV compacts : le Lada Azimut. Après trente ans passés à naviguer au gré des alliances, notamment avec Renault, et un contexte géopolitique complexe, Lada revient avec un modèle qui ne fait pas qu’agiter les poignées : il secoue le marché en s’attaquant directement au Dacia Duster. Oui, vous avez bien lu. Cette voiture russe, héritière de la fameuse Niva et de la collaboration franco-roumaine, propose une recette moderne sur une base inattendue. Avec une silhouette affichant 4,42 mètres de long, un design certes familier mais innovant à sa manière, et un habitacle qui mêle technologie numérique et touches traditionnelles, le Lada Azimut sort du bois alors que les grandes marques comme Peugeot, Citroën, Fiat, Toyota, Volkswagen, Nissan, ou même Kia restent occupées à rafraîchir leurs gammes électriques. Sans surprise, ici, pas de moteur hybride ni électrique : on reste dans le bon vieux thermique, mais avec un twist local qui pourrait bien surprendre.
Ce duel annoncé avec le Dacia Duster, souvent salué pour son excellent rapport qualité-prix et son architecture moderne, pose une question : Lada peut-elle vraiment redéfinir les standards européens à sa sauce russe ? Suspense, anecdotes, et chiffres clés dans cette confrontation inattendue entre deux ambassadrices du 4×4 accessible. 🏁
Le Lada Azimut : un souffle nouveau sur une technologie bien connue
Autant le dire d’emblée, le nouveau Lada Azimut ne débarque pas en terrain inconnu. Basé sur la plateforme modernisée du Lada Vesta, ce SUV ambitieux conserve un ADN bien marqué par les décennies précédentes. Pourtant, ce n’est pas un simple restylage ou une copie collée. AvtoVAZ, la maison mère, a retravaillé tout ce qui pouvait l’être pour offrir une expérience digne de 2026, ou presque. Fini l’image de véhicules low-cost baladeurs, place à une silhouette mastoc et un habitacle bicolore qui varient agréablement des intérieurs monochromes typiques des véhicules russes traditionnels.
C’est dans le détail que le Lada Azimut montre ses muscles technologiques. Son tableau de bord s’affiche avec un cluster numérique double écran, une première pour la marque, dédié à un assistant vocal novateur baptisé GigaChat 🚀. Oui, ce Lada parle, reconnaît vos commandes et promet d’alléger l’expérience de conduite parfois pénible sur les longs trajets russes. Pas encore du niveau de la concurrence de Peugeot ou Volkswagen sur ce point, mais une tentative louable pour moderniser un constructeur souvent moqué pour sa technicité rétrograde.
Le choix de motorisations est révélateur : pas de véhiculé hybride ou électrique à l’horizon. Seulement des moteurs à essence classiques, avec deux blocs atmosphériques au programme : un 1.6 de 120 chevaux et un 1.8 de 132 chevaux, auxquels viendra s’ajouter une version turbo développant 150 chevaux. Pour la transmission, le conducteur devra choisir entre une boîte manuelle ou une CVT automatique. Et pour ne rien gâcher au style russe, la traction est la seule configuration proposée, même si ce choix surprend compte tenu des conditions hivernales et des routes caillouteuses parfois agressives au-delà de l’Oural.
- 🚗 Longueur : 4,42 mètres
- ⚙️ Motorisations : 1.6L 120 ch, 1.8L 132 ch, 1.8L turbo 150 ch (à venir)
- 🔧 Transmission : Manuelle ou CVT, traction avant uniquement
- 🖥️ Technologie : Double écran numérique, assistant vocal GigaChat
- 🌈 Design intérieur : Bicolore, plus contemporain
Évidemment, tout ce renouveau est conçu dans un contexte de rupture avec Renault, qui s’est retiré de Russie en 2022 suite au conflit ukrainien. Cela signifie que Lada doit désormais privilégier ses propres ressources, ou s’appuyer davantage sur des fournisseurs chinois, notamment pour les moteurs. D’ailleurs, les doutes subsistent sur l’origine exacte de ces blocs : certains soupçonnent une technologie importée… mais bien adaptée. Cette transition rend le Lada Azimut d’autant plus intéressant, voire audacieux, comme une étoile filante surgissant dans la tempête.
Caractéristique 🏷️ | Lada Azimut 🔵 | Dacia Duster 🔴 |
---|---|---|
Longueur | 4,42 m | 4,34 m |
Moteurs (essence) | 1.6 120 ch, 1.8 132 ch, turbo 150 ch (à venir) | 1.3 TCe 130 ch, 1.5 dCi 115 ch |
Transmission | Traction avant (manuelle ou CVT) | Traction / 4×4, manuelle ou automatique |
Technologie intérieure | Double écran numérique, assistant vocal GigaChat | Écran tactile, Apple CarPlay, Android Auto |
Prix à l’achat (estimation) | À partir de ~16 000 € | À partir de ~15 000 € |
Design et ergonomie : entre héritage et modernité dans le duel Lada vs Dacia
Si le design extérieur du Lada Azimut ne casse pas forcément trois pattes à un canard, il faut lui reconnaître un certain effort pour s’éloigner enfin des productions soviétiques classiques. Comparé au Dacia Duster, qui a su rafraîchir ses lignes avec une face avant plus agressive et une silhouette robuste, le Lada affiche un style plus conservateur mais solide. La silhouette du SUV russe tout juste repeinte évoque un cousin éloigné de la berline Vesta, avec un gabarit imposant qui n’est pas sans rappeler le Bigster, SUV plus grand récemment arrivé chez Dacia.
Mais c’est à l’intérieur que le Lada Azimut tente de surprendre vraiment. Adieu les plastiques durs classiques au toucher bien peu engageant, place à un habitacle bicolore qui joue avec des matériaux un peu plus qualitatifs. Le tableau de bord invite à la modernité avec ce double écran, même si la finition générale demeure en retrait face à un Duster qui offre un ergonome limpide, des commandes de climatisation bien intégrées et une connectivité moderne digne des standards européens.
Une liste des points clés en matière de design et d’ergonomie révèle bien ce fossé mais aussi ces efforts russes méritants :
- 🎨 Extérieur robuste : formes anguleuses, calandre imposante, phares LED classiques
- 🛠️ Matériaux intérieurs : plastiques améliorés mais encore perfectibles
- 📱 Instruments de bord : double écran numérique, design épuré
- 🔊 Assistance : GigaChat, assistant vocal IA avec reconnaissance de commandes vocales
- 🚪 Praticité : espace aux jambes satisfaisant, coffre avec volume digne d’un compact SUV
Le Dacia Duster, quant à lui, joue une carte plus sophistiquée, proposant des options bien ficelées comme le combiné tête haute et une connectivité étendue via Apple CarPlay et Android Auto. Le Lada Azimut, malgré sa volonté de modernité, semble encore dans une phase de transition, essayant de briser sa réputation de low-cost soviétique tout en conservant une certaine rusticité.
Moteurs et performances : le compromis entre puissance, simplicité et fiabilité selon Lada
Dans un monde où l’électrification devient la norme chez les géants comme Peugeot, Toyota, ou Volkswagen, AvtoVAZ prend le chemin inverse. Refusant de s’enfoncer dans la course à l’hybride, le Lada Azimut mise sur la simplicité et la robustesse avec des moteurs thermiques essence conventionnels.
Les blocs proposés sont issus d’une technologie éprouvée : un 1.6 atmosphérique de 120 ch, un 1.8 atmosphérique de 132 ch et, prochainement, un 1.8 turbo de 150 ch. Certes, ces chiffres restent modestes, surtout face à des concurrents européens qui proposent des moteurs turbo modernes, hybrides ou même électriques. Mais la promesse est claire : une mécanique fiable, simple, facilement réparable et compatible avec les standards russes et voisins.
Pour qui envisage tous les jours des trajets à travers des terrains marqués par des hivers rudes ou des routes en mauvais état, cette simplicité s’apparente parfois à une forme de sagesse. Pas de pièces électroniques complexes à gérer, pas de batteries à entretenir ; juste un moteur que les mécaniciens du cru peuvent réparer avec des moyens limités, et qui garantit une longévité plus que décente.
Les transmissions, au nombre de deux choix, se limitent à la boîte manuelle classique bien connue des septiques et une boîte automatique de type CVT, parfaite pour lisser la conduite, notamment en ville ou sur autoroute.
Motorisation 🔧 | Puissance ⚡ | Type | Transmission | Usage adapté 🚙 |
---|---|---|---|---|
1.6 atmosphérique | 120 ch | Essence | Manuelle ou CVT | Ville, route standard |
1.8 atmosphérique | 132 ch | Essence | Manuelle ou CVT | Route, trajets plus longs |
1.8 turbo (à venir) | 150 ch | Essence | Probablement manuelle ou CVT | Meilleure réponse, dynamisme accru |
En comparaison, le Dacia Duster propose une gamme moteur plus éclectique, avec notamment des versions turbo plus puissantes et une option diesel encore prisée sur certains marchés européens. Mais la simplicité du Lada Azimut séduira sans doute ceux qui préfèrent la mécanique dénuée de sophistication inutile, particulièrement en Russie où beaucoup de routes réclament une robustesse à toute épreuve plutôt qu’une accélération canon.
Le Lada Azimut face aux défis du marché post-Renault : opportunités et contraintes 🚦
La scission avec Renault, stoppée brutalement en 2022, a laissé un vide industriel sensible. Pendant des années, Lada s’est appuyé sur les technologies du groupe Renault et son partenaire Dacia, notamment pour réduire les coûts et moderniser ses véhicules. Cette rupture marque donc un tournant majeur pour AvtoVAZ, contraint de trouver de nouveaux alliés ou de se lancer seul dans la production.
Dans ce contexte, le Lada Azimut représente une tentative de renaissance. Il faut bien avouer que sa ressemblance avec le Dacia Duster — de la calandre aux commandes de climatisation — n’est pas qu’un hasard. Certains observateurs pointent même l’utilisation de certaines pièces communes ou d’inspiration issue de ce fameux modèle roumain.
Voici un aperçu des avantages et inconvénients de cet épisode pour Lada :
- ⚙️ Avantages :
- Autonomie accrue dans la production
- Adaptation aux conditions locales plus pointue
- Possibilité d’intégrer des fournisseurs chinois rapidement
- Tarification plus agressive, avec un prix estimé autour de 16 000 €
- Autonomie accrue dans la production
- Adaptation aux conditions locales plus pointue
- Possibilité d’intégrer des fournisseurs chinois rapidement
- Tarification plus agressive, avec un prix estimé autour de 16 000 €
- ⚠️ Contraintes :
- Perte des technologies Renault et Dacia de pointe
- Compréhension plus limitée des marchés occidentaux
- Difficulté à améliorer la qualité perçue
- Absence de versions hybrides ou électriques, un handicap pour l’export
- Perte des technologies Renault et Dacia de pointe
- Compréhension plus limitée des marchés occidentaux
- Difficulté à améliorer la qualité perçue
- Absence de versions hybrides ou électriques, un handicap pour l’export
Ce bouleversement pousse Lada à réévaluer ses ambitions, mais aussi à jouer sur sa célébrité rustique. Paradoxalement, l’image de la Niva Legend, toujours produite, continue de fonctionner comme un talisman qui pourrait séduire une niche de consommateurs nostalgiques tout en attirant une jeunesse curieuse de nouveautés. Pour ceux d’entre vous qui souhaitent creuser davantage cette renaissance automobile et ses enjeux, le site chanoine.fr propose un regard captivant sur les déboires et espoirs liés à ce retournement stratégique.
Positionnement tarifaire et rivalité avec les autres marques européennes ⭐
Au rayon tarification, le Lada Azimut s’inscrit dans une gamme plutôt accessible, autour de 16 000 euros, ce qui le place directement en concurrence avec le Dacia Duster. Cette politique est essentielle pour expliquer pourquoi Lada maintient une traction avant simple, une mécanique thermique accessible et un design qui n’aspire pas au luxe. À l’heure où plusieurs constructeurs majeurs comme Peugeot, Citroën, Fiat, Toyota ou Kia redoublent d’efforts sur l’électrique et l’hybride, Lada joue la carte du prix et de la solidité brute.
Un point intéressant à souligner est la montée en gamme générale chez Dacia, qui se rapproche doucement des standards Volkswagen avec ses finitions améliorées et ses offres technologiques. Le Lada Azimut, plus fidèle à ses origines, tente quant à lui de préserver un équilibre entre modernité et budget serré.
Modèle 🚗 | Prix départ (€) 💰 | Type de motorisation 🔋 | Transmission | Note rapport qualité-prix ⭐ |
---|---|---|---|---|
Lada Azimut | ~16 000 € | Essence (pas d’hybride) | Traction avant | ★★★☆☆ |
Dacia Duster | ~15 000 € | Essence, Diesel, hybride | Traction ou 4×4 | ★★★★☆ |
Peugeot 2008 | ~25 000 € | Essence, hybride, électrique | Traction | ★★★★☆ |
Citroën C3 Aircross | ~20 000 € | Essence, hybride | Traction | ★★★☆☆ |
Fiat Panda Cross | ~18 000 € | Essence | Traction | ★★★☆☆ |
Le choix de Lada est clair : ne pas se disperser dans des innovations coûteuses quand l’essentiel est de proposer un produit robuste et compétitif. Cette méthode rappelle un peu celle d’autres constructeurs comme Nissan ou Kia, qui ont parfois su capitaliser sur des modèles simples, fiables, et peu chers pour conquérir des parts de marché dans des régions spécifiques.
Dernier point non négligeable : la stratégie russe peut-elle s’exporter dans un marché européen sous tension écologique et réglementaire ? Ce sera sans doute la grande inconnue de demain. Mais déjà, le Lada Azimut attise la curiosité et pose une pierre rouge dans l’arène où se livrent un combat intense les SUV compacts à prix contenu.

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