Quelles voitures ne pourront plus circuler en 2025 ?
À partir de 2025, les réglementations sur les zones à faibles émissions (ZFE) vont imposer des restrictions plus strictes dans plusieurs grandes villes françaises et européennes, rendant la circulation plus difficile pour les véhicules jugés trop polluants.
Ces nouvelles régulations visent à améliorer la qualité de l’air en réduisant les émissions polluantes des véhicules anciens ou des modèles à motorisation diesel.
Voici un guide détaillé pour comprendre quelles voitures seront interdites de circulation en 2025, ainsi que les alternatives et solutions pour les propriétaires concernés.
Les Zones à Faibles Émissions (ZFE) : Qu’est-ce que c’est ?
Les ZFE sont des périmètres dans lesquels l’accès aux véhicules est restreint en fonction de leur niveau d’émission de polluants. Ces zones, mises en place dans les grandes agglomérations comme Paris, Lyon, Marseille et Grenoble, appliquent des restrictions de circulation progressives en fonction de la vignette Crit’Air, un système de classification des véhicules basé sur leur impact écologique.
Les ZFE concernent actuellement les véhicules diesel et essence anciens, mais d’ici 2025, ces restrictions deviendront encore plus strictes, avec des interdictions touchant des catégories de véhicules plus récentes.
Les Vignettes Crit’Air : Un Critère d’Exclusion
En France, les voitures sont classées selon leur niveau de pollution, ce qui détermine leur vignette Crit’Air :
- Crit’Air 5 : véhicules diesel immatriculés avant 2001.
- Crit’Air 4 : diesel entre 2001 et 2005.
- Crit’Air 3 : diesel entre 2006 et 2010, essence entre 1997 et 2005.
- Crit’Air 2 : diesel après 2011, essence après 2006.
- Crit’Air 1 et Crit’Air 0 : essence récentes, hybrides et électriques.
À partir de 2025, les véhicules Crit’Air 3 et inférieurs (c’est-à-dire les Crit’Air 3, 4, et 5) seront interdits dans plusieurs ZFE françaises, interdisant donc la circulation à une majorité de voitures diesel et aux anciennes voitures essence.
Les Types de Voitures qui ne pourront plus circuler en 2025
Voici les types de véhicules les plus impactés par les nouvelles restrictions à venir :
- Véhicules Diesel Crit’Air 3 et inférieurs : les voitures diesel immatriculées avant 2011 seront progressivement interdites dans les ZFE.
- Véhicules Essence Crit’Air 3 et inférieurs : les voitures essence datant d’avant 2006 seront également concernées.
- Utilitaires et poids lourds anciens : certains camions et véhicules utilitaires de livraison, souvent classés Crit’Air 3 et moins, seront aussi exclus de la circulation dans les ZFE.
Les restrictions varieront en fonction des villes, avec des calendriers et des amplitudes horaires spécifiques. Cependant, dans les zones les plus restrictives comme Paris, même en dehors des horaires de pointe, ces véhicules ne seront pas autorisés.
Pourquoi ces interdictions ?
Ces nouvelles interdictions font partie des objectifs fixés par les autorités pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre les objectifs climatiques de l’Accord de Paris. Selon des études, les véhicules diesel et essence anciens sont responsables de la majorité des émissions de particules fines et de NOx, ce qui justifie leur exclusion des centres urbains.
Alternatives pour les propriétaires de véhicules impactés
Les propriétaires de voitures impactées par ces interdictions ont plusieurs solutions pour continuer à se déplacer :
- Conversion à l’électrique : il est possible de faire convertir certaines voitures thermiques en modèles électriques. Cela reste coûteux, mais les subventions de l’État peuvent rendre cette solution plus accessible.
- Opter pour une voiture électrique ou hybride : les véhicules électriques, hybrides, ou hydrogène sont désormais encouragés grâce à des aides comme le bonus écologique.
- Prendre les transports en commun : de nombreuses ZFE sont aussi accompagnées de développements dans les infrastructures de transport en commun pour offrir des alternatives aux conducteurs.
- Les aides et primes à la conversion : l’État français propose des aides pour encourager l’achat de véhicules plus propres ou pour la destruction d’anciens véhicules. Le dispositif de prime à la conversion permet par exemple d’obtenir une aide financière pour l’achat d’un véhicule moins polluant, sous certaines conditions.
Calendrier des Interdictions et Villes Concernées
Voici un tableau des grandes villes et des interdictions prévues en 2025 pour les vignettes Crit’Air.
| Ville | Interdictions prévues en 2025 | Types de véhicules concernés |
|---|---|---|
| Paris | Interdiction totale des Crit’Air 3 et inférieurs | Diesel avant 2011, Essence avant 2006 |
| Lyon | Interdiction progressive des Crit’Air 3 dans le centre | Diesel avant 2011 |
| Marseille | Crit’Air 3 et inférieurs interdits sur certaines zones | Diesel avant 2011 |
| Lille | Renforcement des restrictions Crit’Air 3 | Diesel et Essence Crit’Air 3 |
| Grenoble | Élargissement des restrictions Crit’Air 3 et moins | Diesel Crit’Air 3, Essence ancienne |
L’Impact Écologique et Économique des ZFE
Les Zones à Faibles Émissions visent à réduire les émissions de particules fines et autres polluants, particulièrement nocifs pour la santé publique. Cependant, elles imposent des contraintes aux automobilistes et aux petits entrepreneurs, notamment ceux utilisant des utilitaires anciens. Les critiques soulignent que ces restrictions augmentent la charge financière pour les ménages modestes qui ne peuvent pas nécessairement changer de véhicule facilement.
Conclusion : Quelle voiture acheter pour anticiper 2025 ?
Pour anticiper les interdictions à venir, il est conseillé d’opter pour des véhicules à faible émission de polluants, comme les voitures électriques, hybrides, ou au moins celles classées Crit’Air 1. De plus, le marché de l’occasion pour les voitures électriques et hybrides s’élargit, rendant ces options plus abordables.
En résumé, les véhicules classés Crit’Air 3 et moins, notamment les anciens diesels et essences, ne pourront plus circuler dans de nombreuses zones à faibles émissions en France d’ici 2025. Les automobilistes concernés peuvent envisager une conversion électrique, bénéficier des aides pour un nouveau véhicule moins polluant, ou choisir des alternatives comme les transports en commun.
L’objectif est de favoriser la transition vers des véhicules plus écologiques, tout en accompagnant les usagers pour limiter l’impact économique et social de cette transformation nécessaire pour la qualité de l’air et la santé des populations.
